Aquaplanage. Conduire sous la pluie

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Conseils automobiles

 

Les vieilles routes cabossées présentent parfois de belles grandes flaques d’eau sur lesquelles une voiture arrivant trop vite aqua planera, c’est-à-dire que les roues ne toucheront plus à la route, mais resteront en surface de l’eau. Si ça vous arrive, évitez les coups de volant trop brusques, sous peine de perte de contrôle. De même, si la chaussée est mouillée, il est recommandé de ralentir et de ne pas utiliser le régulateur de vitesse. En plein surnagement, gardez les roues dans la direction souhaitée et relâchez l’accélérateur. Dans les cas extrêmes, certains recommandent de passer au neutre et de freiner légèrement et progressivement, jusqu’au retour d’un contact avec le sol.

 

Un pneu, ça se dégonfle

 

La semelle de vos pneus est généralement conçue pour évacuer l’eau afin d’optimiser l’adhérence sur une surface détrempée, mais n’exagérons rien : plus c’est mouillé, plus ça glisse. C’est encore pire si le pneu est déformé par une trop faible pression d’air. Comme le veut l’adage (ou Yoda, c’est selon), une fois par mois, vérifier la pression de tes pneus tu dois.

 

Un essuie-glace, ça vieillit

 

La lame de vos essuie-glace ne dure pas éternellement. Les fabricants recommandent un changement aux saisons ou, disons, deux fois l’an : à la fin de l’été et à la fin de l’hiver. Disons qu’au moins une fois l’an est préférable, mais dans tous les cas, si l’eau s’évacue mal du pare-brise, la plupart du temps, c’est signe qu’il faut changer la lame.

 

Un antibrouillard, ça dépanne

 

Dans la grosse pluie, comme la purée la plus dense, un antibrouillard peut littéralement sauver des vies. Le faisceau d’un antibrouillard est-il projeté plus près du sol, minimisant les éblouissements sans pour autant passer inaperçus. Non seulement, vous verrez mieux devant vous et les autos en sens inverse pourront vous repérer plus facilement de loin.

 

Un camion, ça se suit de loin

 

Un autobus aussi. Si les as de l’hyper kilométrage essaient de les suivre au mètre près pour sauver de l’essence, pour sauver des vies, c’est plutôt le contraire qu’il est recommandé de faire quand il pleut. Surtout qu’ils dégagent passablement d’eau avec leurs (nombreuses) roues et que ça réduit d’autant plus la visibilité. Il vaut mieux prendre plus de distance et dépasser avec soin.

 

Un pare-brise, ça s’embue

 

Il existe plusieurs produits promettant de réduire, voire éliminer la buée dans les vitres. Trouvez-en un bon et adhérez-y. Souvent, garder un sachet de serviettes humectées d’un produit anti buée dans le coffre à gants peut réduire l’anxiété au volant en améliorant la visibilité quand il pleut.

 

Une ampoule, ça n’éclaire pas toujours assez

 

Neuf fois sur dix, le nettoyage du globe des phares va leur redonner leur éclat de jeunesse. La dixième fois, c’est que l’ampoule ne convient tout simplement pas à vos goûts en matière d’éclairage. Une averse nocturne n’aidant en rien à une bonne visibilité, un phare de bonne puissance, lui, va compenser pour la peine, surtout qu’il existe de nombreux choix d’ampoules de rechange qui sont plus puissantes que les ampoules de série (même si elles ont une durée de vie parfois moindre).

 

Un moteur, ça s’humidifie

 

Les plus vieilles autos peuvent parfois souffrir de fissures dans le câble électrique, jusque dans le joint des bougies d’allumage. Si votre moteur toussote quand c’est très humide ou quand il pleut, c’est peut-être signe qu’il faudrait passer voir le mécanicien pour une inspection des circuits électriques.

 

Un freinage, ça prend du temps

 

Freiner c’est déjà assez long comme ça, freiner sur une surface mouillée prend parfois autant de temps, et presque autant de distance, que de freiner sur de la glace. Question d’adhérence. Dans ce cas, faites confiance à votre antiblocage, ne pompez pas les freins. Naturellement, réduire la vitesse de croisière sous la pluie est une sage décision, tout comme celle qui consiste à prendre ses distances du véhicule qui nous précèdent.