Conduire dans un blizzard

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Conduire l’hiver est un art délicat que la plupart des automobilistes maîtrisent peu ou prou. Histoire de ne pas se faire prendre au jeu, voici quelques conseils afin de mieux conduire dans les pires conditions hivernales imaginables.

Les routes enneigées et la neige qui tombe, ça réduit drôlement la visibilité, ce qui accroît les chances que la signalisation routière soit, elle aussi, cachée sous la neige ou la glace. Mauvaises conditions pour essayer un nouvel itinéraire empruntant des routes secondaires avec lesquelles nous sommes moins familiers…

 

Conduisez de jour

Conduire de nuit en pleine tempête de neige est une activité en soi spectaculaire : les phares éclairent les gros flocons qui tombent à un rythme soutenu. C’est par contre moins sécuritaire. Dans le meilleur des cas, il est préférable de conduire de jour, la visibilité sera toujours meilleure.

 

Allumez les phares

Cela dit, même de jour, gardez les phares allumés. Dans la poudreuse virevoltante, on ne voit pas toujours les véhicules au loin. Leurs phares, par contre, sont plus facilement repérables.

 

Ralentissez à l’approche des ponts et viaducs

Le vent et l’air froid qui passent à ces endroits accélèrent la formation de glace et de givre. Les ponts et les viaducs sont donc plus propices aux dérapages, aussi bien ralentir pour éviter les mauvaises surprises.

 

Pointez les roues avant dans le sens du dérapage

Advenant une perte de contrôle, le meilleur moyen de reprendre le cap est de pointer les roues avant vers le côté où les roues arrière se dirigent. Si vous dérapez vers la droite, pointez à droite. Cela, évidemment, dans une situation où la voie est dégagée… Et tous les experts de vous dire : regardez là où vous voulez aller, pas ce que vous voulez éviter !

 

Informez-vous sur les conditions routières

Avant de partir, faites le point sur l’état des routes. Au-delà des risques liés à la conduite dans un blizzard, le fait de rester pris sur une route fermée est un autre des inconvénients liés à une conduite hivernale mal planifiée.

 

Planifiez votre itinéraire

Les autorités recommandent non seulement de savoir où vous allez, mais de partager l’information avec vos amis ou les gens que vous côtoyez avant ou après votre trajet routier. Mieux : essayez d’avoir un copilote avec vous dans la voiture, pour mieux surveiller l’environnement du véhicule ou simplement pour vous garder alerte.

 

Branchez votre cellulaire

Voilà un conseil qu’on ne donnait pas, il y a quelques années à peine, mais un cellulaire bien chargé vous évitera d’attendre après les secours ou de causer des ennuis à d’autres advenant un éventuel retard. Évidemment, ça n’excuse pas le fait de parler au téléphone en conduisant…

 

Vérifiez l’usure de vos pneus

Une semelle avec des blocs bien dégagés offrira une meilleure adhérence sur la route si celle-ci est enneigée. Il est donc plus sécuritaire de se faufiler dans la neige avec des pneus neufs ou pas trop usés, l’inverse étant sensiblement plus délicat.

 

Mettez les fluides à niveau

Liquide lave-glace, liquide de refroidissement, fluides en tout genre… Vous ne voulez pas tomber en panne ou manque de visibilité alors que la neige s’empile sur votre voiture à une vitesse effarante. Pas besoin de faire le point chaque jour, mais sur une base régulière, tout à fait.

 

Faites le plein d’essence

Un réservoir plein est le meilleur ami du conducteur, puisqu’il assure une autonomie maximale. Et si jamais vous restez coincés dans un bouchon de circulation ou si un bris mécanique vous empêche d’aller plus loin, au moins vous pourrez vous tenir au chaud le plus longtemps possible.

 

Prévoyez l’imprévu

Une trousse d’urgence, aussi peu séduisant que ça puisse sonner, ça peut s’avérer utile plus souvent qu’on pense. Surtout si on inclut quelques items essentiels l’hiver, comme une pelle ou du sable pour déloger ses pneus d’une plaque de glace nous empêchant de décoller du coin de rue…