La BMW 507 d’Elvis Presley refait surface après 50 ans

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Une auto mythique débarque à Munich ! Les passionnés de musique moderne et de modèles rares pourront admirer la BMW 507 du « King » du Rock Nouvelles La BMW 507 d’Elvis Presley refait surface après 50 ans Une auto mythique débarque à Munich ! Les passionnés de musique moderne et de modèles rares pourront admirer la BMW 507 du « King » du Rock & Roll : Elvis Presley. Cette biplace fait un arrêt de quelques jours au Musée BMW avant sa restauration. amp; Roll : Elvis Presley. Cette biplace fait un arrêt de quelques jours au Musée BMW avant sa restauration.

 

Le chanteur Elvis Presley, le « King » du Rock & Roll, photographié en Allemangne, photographié au moment de la livraison de la BMW 507 1959 blanche, qu’il avait achetée durant la période de son service militaire. (Photo : BMW)

 

Une auto mythique débarque à Munich ! Les passionnés de musique moderne et de voitures rares pourront se régaler en admirant la BMW 507 ayant appartenu au King du Rock & Roll : Elvis Presley. Cette voiture fait un arrêt de quelques jours au Musée BMW avant d’entrer à l’atelier de restauration de la marque.

 

Présentée sur un thème évoquant les objets perdus puis retrouvés, Elvis’s BMW 507 : lost & found, on découvre une automobile dans « son jus », montrant le passage des ans, sans moteur, ni boîte de vitesses, nécessitant une restauration intégrale.

 

Cette voiture n’a pas été vue par le public depuis près de 50 ans !

 

Une rivale de la 300 SL qui a échoué

 

Conçue par le designer allemand Albrecht Graf Goertz (qui réalisera aussi la Datsun 240Z) à la suggestion de l’homme d’affaires autrichien Max Hoffman, un importateur de voitures européennes établi à New York, la BMW 507 devait devenir la rivale à la Mercedes-Benz 300 SL.

 

Animé par un V8 de 3,2 litres, cette biplace disposait d’une boîte de vitesses manuelle ZF à 4 rapports qui transmettait aux roues arrière les 150 ch produit par le moteur.

 

Habillée d’une carrosserie en aluminium, elle pouvait accélérer de 0 à 100 km/h en 11 secondes environ et atteindre une vitesse de pointe de 200 km/h.

 

Hoffman croyait que BMW produirait 5 000 exemplaires de cette voiture, qui devait être offerte à partir de 5 000 $ US. Mais les coûts de production, qui ne cessaient de grimper, changèrent la donne. La BMW 507 serait offerte pour 9 000 $ (10 500 $ par la suite), un prix inabordable. Elle était deux fois plus chère qu’une Ford Thunderbird ou une Chevrolet Corvette. Même à 7 295 $ US, la 300 SL devenait une bonne affaire.

 

Pas plus de 254 exemplaires seront fabriqués entre 1955 et 1959 : 252 modèles de série et deux prototypes.

 

Populaire auprès des vedettes

 

Plusieurs des 507 se retrouveront entre les mains de célébrités de l’époque : les pilotes John Surtees, Hans Stuck et Georg Meier en achèteront une, tout comme l’acteur Alain Delon.

 

Elvis aura la sienne durant son service militaire, en Allemagne, en 1959. Sa 507 blanche, dont le châssis porte le no 70 079, avait servi jusqu’alors de démonstrateur pour la presse. Le pilote allemand Hans Stuck l’aurait même utilisé en compétition. Le King déboursera vraisemblablement 3 500 $ US environ pour l’obtenir. Visiblement, les stratèges de BMW espéraient tirer profit de la notoriété du jeune chanteur…

 

Mais Elvis ne la conservera pas longtemps. En 1960, après l’avoir importée aux États-Unis, il la vend à un concessionnaire Chrysler de New York, qui la refile peu de temps après à un animateur de radio de l’Alabama, Tommy Charles, qui la modifiera beaucoup. Il remplacera le moteur d’origine par un V8 Chevrolet et la voiture sera repeinte en rouge… Porsche !

 

Presque cinquante ans dans un entrepôt

 

En 1968, la 507 d’Elvis se retrouvera entre les mains d’un ingénieur californien nommé Jack Castor. Il en fait l’acquisition avec l’espoir de la restaurer un jour. Pourtant, cette BMW restera garée dans un entrepôt jusqu’à tout récemment. Elle est arrivée à Munich ce mois-ci. Sa restauration débutera enfin après sa courte exposition, qui se termine le 10 août prochain.

 

Curieusement, le parcours d’Elvis avec les BMW 507 ne s’est pas arrêté à cette voiture. En 1963, il en aurait offert une autre (qui porte le numéro de série no 70 192) à l’actrice Ursula Andress, avec laquelle il venait de tourner le film Fun in Acapulco (L’idole d’Acapulco en version française), qui est sorti en 1963.

 

Curieusement, le moteur de cette autre 507 sera également remplacé, cette fois par un V8 Ford de 289 po3. Puis, cette BMW sera vendue au carrossier californien George Barris. L’histoire ne précise toutefois pas si ce dernier l’a transformée en voiture de super héros pour une série de la télévision !

 

Aujourd’hui, la valeur d’une BMW 507 en parfaite condition dépasse le million de dollars. Parions que M. Castor le sait…