Taxi anglais : 10 faits insolites sur les taxis londoniens

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L’un des symboles emblématiques de la ville, les taxis noirs londoniens, se faufilent dans les rues tous les jours. Comme le taxi jaune en Amérique, le taxi londonien a une certaine signification culturelle. Lorsque Stephen Fry a fait le tour de l’Amérique, il l’a fait dans un taxi noir (et en conduit un en Grande-Bretagne comme voiture personnelle). Mais qu’est-ce qui rend le taxi noir si important ? Vous trouverez ci-dessous dix faits et chiffres intéressants sur cette incarnation du transport londonien. Lisez cet article pour retrouver d’autres informations.

La connaissance

La partie la plus importante du métier de chauffeur de taxi londonien est peut-être « la connaissance ». Il s’agit d’un test que tout chauffeur de taxi doit passer pour obtenir sa licence. Les futurs chauffeurs étudient pendant 2 à 4 ans afin d’acquérir une connaissance pratique des 320 itinéraires de Londres dans un rayon de 10 km autour de Charing Cross, qui comprend 25 000 rues et 20 000 points de repère (l’ application itinéraire mappy peut vous aider dans ce cas ). Les conducteurs qui réussissent obtiennent un badge vert. Il existe également un badge jaune qui couvre une zone plus petite de la banlieue de Londres et qui ne permet pas aux conducteurs d’entrer dans la même zone que les conducteurs portant le badge vert.

Des taxis de toutes les couleurs

Si le noir est la couleur la plus courante pour les taxis londoniens, il n’est pas obligatoire qu’il en soit ainsi. Ils peuvent être bleus, jaunes, verts, rouges, etc. La plupart ont tendance à être noirs en raison de leur reconnaissance.

Affaires Affaires Affaires Affaires ! Des chiffres !

Il y a environ 21 000 taxis noirs à Londres. De nombreux chauffeurs de taxi sont propriétaires de leur taxi et opèrent en tant qu’entreprises indépendantes. Techniquement, vous entrez dans un « magasin » à chaque fois que vous en entrez un.

Transport Hackney

Les premières licences de taxi ont été délivrées en 1639 à la Corporation des cochers. Les voitures à chevaux, les premières voitures à louer, ont reçu leur licence en 1662, et sont devenues plus tard les Hansom Cabs en 1834. Les premiers taxis motorisés ont été introduits à Londres en 1908 et, dans les années 1920, ils ont remplacé les Hansom Cabs comme principal véhicule de taxi.

Vous devez être grand comme ça pour rouler

Selon la loi, les taxis devaient être assez grands pour qu’un passager puisse s’asseoir confortablement tout en portant un chapeau melon. De plus, à une certaine époque, les chariots à cheval devaient transporter une botte de foin pour le cheval. Cette loi a été maintenue pendant un certain temps, même après la mise en service des taxis motorisés.

Des virages serrés

Les taxis noirs ont un cercle de braquage de seulement 7,5 m. La raison en est soi-disant l’aménagement du petit rond-point à l’entrée du Savoy Hotel. Ce rayon de braquage est devenu par la suite une obligation légale pour tous les taxis londoniens. Le Savoy Court est également l’un des seuls endroits de Londres où les véhicules roulent à droite, et les clients avaient l’habitude de s’asseoir derrière le chauffeur pour entrer ou sortir du taxi sur le côté faisant face à l’hôtel.

Ne criez pas

Techniquement, il est interdit de crier « Taxi ! » pour attirer leur attention. Si vous voyez un taxi avec une pancarte allumée, il suffit de tendre le bras pour leur faire signe.

Qu’y a-t-il dans un nom ?

Le terme « taxi » vient de taximètre, le compteur utilisé pour mesurer les kilomètres parcourus et le prix du trajet. « Cab » est l’abréviation de « cabriolet », un verbe français qui signifie « sauter », qui est un type de taxi et ce que l’on fait pour en sortir.

Je dois vraiment y aller

On peut se demander s’il s’agit d’un mythe ou d’une réalité, mais certains interprètent la loi de 1847 sur les clauses de la police municipale comme permettant d’uriner sur la roue arrière gauche d’un taxi londonien à condition que la main droite du conducteur touche le taxi. La Commission des lois réfute cette interprétation, mais le débat sur la légalité de cette action continue de se propager.

Drive On *Toux*

Il était aussi autrefois supposé illégal de héler un taxi lorsqu’on souffrait de la peste bubonique. C’est encore partiellement vrai, car la loi de 1984 sur la santé publique (contrôle des maladies) exige qu’une personne souffrant d’une maladie à déclaration obligatoire en informe le chauffeur de taxi, qui peut alors décider de transporter ou non le passager. S’il le fait, il est alors tenu d’en informer les autorités et de désinfecter le taxi avant de prendre un autre billet.