En l’espace de quelques années, la vignette Crit’Air est devenue un élément incontournable pour tous les conducteurs en France. Mis en place par le gouvernement en 2016, ce certificat de qualité de l’air est désormais une nécessité pour circuler dans certaines zones urbaines. Que devez-vous savoir sur cet autocollant coloré qui se fixe sur le pare-brise des véhicules ?
Les objectifs de la vignette Crit’Air
La vignette Crit’Air a été introduite en France dans le but de réduire la pollution de l’air et d’améliorer la qualité de vie de la population. Elle permet de classer les véhicules en fonction de leur niveau d’émissions de polluants. On peut ainsi distinguer les véhicules électriques et hydrogène des modèles thermiques, en fonction de leur niveau d’émissions de CO2, de particules fines et d’oxydes d’azote.
Cette classification permet de définir des zones environnementales dans lesquelles seuls les véhicules ayant une certaine vignette Crit’Air sont autorisés à circuler. Les certificats de qualité de l’air sont particulièrement importants lors de pics de pollution. Par conséquent, pensez à commander une vignette Crit’Air sur une plateforme agréée pour être libre de rouler durant un épisode de pollution.
De plus, la vignette Crit’Air permet de valoriser les véhicules les plus propres en leur donnant une visibilité auprès des collectivités territoriales et des entreprises, favorisant ainsi leur utilisation. Elle promeut également la modernisation des automobiles en incitant les particuliers et les entreprises à opter pour des véhicules moins polluants. Cela contribue à la lutte contre le changement climatique.
Qui est concerné par cette obligation ?
L’obligation d’avoir une vignette Crit’Air concerne tous les véhicules circulant en France, y compris les voitures, les utilitaires, les motos, les scooters et les poids lourds. Toutefois, certains véhicules considérés comme trop polluants ne sont pas éligibles à la recevoir.
Cela inclut les voitures mises en circulation avant le 1er janvier 1997, et les utilitaires légers de moins de 3,5 tonnes, conduits avec un permis B et mis en circulation avant le 1er octobre 1997. Il y a également les motos et scooters mis en circulation avant le 1er juin 2000, ainsi que les bus et poids lourds mis en circulation avant le 1er octobre 2001.
La pastille Crit’Air est exigée pour circuler dans les zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m) instaurées sur certains territoires tels que Grenoble, Lyon et une partie de la métropole du grand Paris. Les automobilistes doivent donc se munir d’un certificat de qualité de l’air correspondant à leur véhicule, allant du Crit’Air 1 (véhicules les plus propres) au Crit’Air 5 (véhicules les plus polluants).
Le certificat Crit’Air est également obligatoire en cas de circulation différenciée mise en place lors de pics de pollution atmosphérique. Dans ce cas, les préfets peuvent interdire la circulation des véhicules les plus polluants, en fonction de leur vignette Crit’Air.
Que risquez-vous en cas d’infraction ?
Si vous ne disposez pas d’une vignette Crit’Air valide lors de votre déplacement dans une zone à faibles émissions mobilité, vous encourez une amende pouvant aller jusqu’à 450 €. Cela s’applique à tous les véhicules légers, y compris les voitures particulières, les 2 ou 3 roues ainsi que les quadricycles à moteur. L’absence de pastille est également sanctionnée lors des périodes de circulation différenciée liées aux pics de pollution. En cas d’infraction, votre véhicule peut être immobilisé et mis en fourrière.
